Fatigue chronique, respiration et dysautonomie : comprendre le lien pour retrouver votre énergie
- Carole Douglas
- il y a 6 jours
- 3 min de lecture

La fatigue chronique est l’un des maux les plus difficiles à comprendre… et à vivre. Beaucoup de personnes se sentent incomprises, car ce type d’épuisement ne disparaît pas avec une nuit de sommeil. Il s’installe, persiste, et finit par impacter tout : l’énergie, la concentration, la digestion, les émotions… mais aussi la respiration.
Récemment, une étude a mis en lumière un lien important : chez les personnes souffrant de fatigue chronique, un grand nombre présente aussi des signes de dysautonomie, c’est-à-dire un dérèglement du système nerveux autonome. Et ce dérèglement influence directement… la façon de respirer.
Dans cet article, je vous explique ce lien et comment la sophrologie et la respiration peuvent devenir de vrais leviers pour apaiser certains symptômes.
Qu’est-ce que la dysautonomie ?
La dysautonomie est un trouble du système nerveux autonome, la partie du système nerveux qui régule les fonctions automatiques du corps :
le rythme cardiaque
la respiration
la tension artérielle
la digestion
la température
la gestion du stress
Lorsque ce système se dérègle, les signaux ne circulent plus correctement.
Résultat : le corps peut réagir “à côté de la plaque”. Trop vite, trop fort, ou de manière irrégulière.
Dans la fatigue chronique, ce phénomène est très fréquent.
La respiration : un indicateur clé
L’étude montre que 71% des personnes atteintes de fatigue chronique présentaient une respiration anormale, souvent sans s’en rendre compte. On retrouve principalement :
une respiration trop rapide
une hyperventilation discrète
des inspirations trop hautes (au niveau du thorax)
des irrégularités respiratoires
une sensation d’essoufflement sans effort
Quand la respiration se dérègle, tout le système nerveux se dérègle à son tour. C’est un cercle vicieux :
-> la fatigue dérègle la respiration -> la respiration dérègle le système nerveux-> le système nerveux amplifie la fatigue.
C’est un mécanisme invisible, mais réel.
Pourquoi cela aggrave la fatigue ?
Une respiration trop rapide ou trop haute modifie :
le niveau d’oxygène et de CO₂
la circulation sanguine
la clarté mentale
le rythme cardiaque
la qualité du sommeil
la sensation d’énergie
Le corps se met en “alerte” permanente, même au repos. Cela peut créer :
un brouillard mental
des vertiges
une grande fatigue après peu d’efforts
des palpitations
des tensions musculaires
une intolérance au stress
Et c’est exactement ce que vivent les personnes concernées par la fatigue chronique.
Restaurer votre énergie : un processus progressif
Il n’existe pas de solution miracle, mais un accompagnement régulier basé sur la respiration, la sophrologie et la compréhension du système nerveux peut réellement aider à :
stabiliser l’énergie
réduire les épisodes d’hyperventilation
améliorer le ressenti corporel
diminuer l’essoufflement
mieux gérer les symptômes de dysautonomie
Les résultats sont souvent progressifs mais réels.
Comment la sophrologie peut aider ?
La sophrologie est l’un des outils les plus adaptés pour réguler le système nerveux autonome. Elle agit à plusieurs niveaux :
La respiration contrôlée
Elle permet d’apprendre à respirer plus lentement, plus bas, plus régulièrement. C’est un signal puissant envoyé au système nerveux pour sortir du mode “alerte”.
Le relâchement musculaire
Les tensions du corps entretiennent l’hyperventilation. Les exercices de détente profonde permettent de rééquilibrer l’ensemble du système.
La visualisation
Elle apaise les circuits du stress, ce qui diminue les symptômes physiques liés à la dysautonomie.
Le recentrage corporel
En reconnectant la personne à ses sensations, la sophrologie aide à repérer les signes de dérégulation… pour intervenir plus tôt.
La récupération profonde
La sophrologie permet d’améliorer la qualité de repos, essentielle dans la fatigue chronique.
Conclusion
La fatigue chronique n’est pas un manque de volonté. C’est un dérèglement profond du corps, souvent lié au système nerveux et à la respiration.
Reconnaître ce cercle vicieux est déjà un premier pas. Le second est d’apprendre à rééquilibrer sa respiration et ses réactions automatiques grâce à des pratiques ciblées comme la sophrologie.
Disclaimer: Si vous vous reconnaissez dans ces symptômes, n'hésitez pas à consulter votre professionnel de santé, la sophrologie ne saurait se substituer à un traitement ou un avis médical.
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